L’OMS a annoncé dans son communiqué du 6 octobre dernier qu’elle recommandait le fameux vaccin RTS,S/AS01 contre la malaria. Une lueur d’espoir pour les pays où la maladie sévit et touche notamment les plus petits. La malaria, les solutions anti-moustiques utilisées, ce fameux vaccin et comment se protéger davantage, on vous dit tout.
La malaria, c’est quoi ?
Aussi connue sous le nom de paludisme, la malaria est une maladie qui est transmise par la piqûre du moustique du genre Anopheles. On compte aujourd’hui pas moins de 400 espèces dont une trentaine sont vecteurs du paludisme. Ces dangereux prédateurs piquent généralement du crépuscule à l’aube. C’est une des maladies les plus répandues puisque rien qu’en 2019, le nombre de cas déclarés dans le monde était estimé à 229 millions dans le monde. Et parmi eux, on a compté quelques 409.000 décès la même année.
Les symptômes
Les premiers signes de la maladie apparaissent 10 à 15 jours après la contamination par le moustique. Elle se manifeste alors par des frissons, des migraines ainsi que de la fièvre. Si elle n’est pas traitée dans les 24 heures, la maladie peut entraîner des symptômes beaucoup plus sévères, voire mortels.
Mais ce sont les enfants qui sont les plus vulnérables face à cette maladie. Ils peuvent développer une anémie sévère et de détresse respiratoire. Et les chiffres sont alarmants : les moins de cinq ans constituaient 67% des décès liés à la malaria en 2019, soit environ 274.000.
Le diagnostic alors ?
Selon les recommandations de l’OMS, chaque cas devrait être confirmé par un test diagnostique rapide des plasmodies. Les résultats sont obtenus après une trentaine de minutes maximum. Ce n’est qu’après les résultats qu’il faut établir un traitement.
Le traitement de la malaria consiste aujourd’hui à réduire les symptômes pour éviter la mort. Mais pas que. Il est aussi question de réduire la transmission de la maladie. Le traitement aujourd’hui est principalement à base d’artémisinine.
Comment prévenir la maladie aujourd’hui ?
Les autorités sanitaires misent beaucoup sur la lutte anti-vectorielle pour limiter la transmission de la malaria. Deux méthodes de lutte anti-vectorielle sont aujourd’hui conseillées par l’OMS en Afrique: l’épandage d’insecticides et les moustiquaires imprégnées.
La moustiquaire imprégnée
L’utilisation de la moustiquaire imprégnée est de plus en plus populaire en Afrique. Si seulement 2% de la population s’étaient équipés en 2000, c’était 46% en 2019. Toutefois, l’engouement s’est quelque peu calmé depuis 2016. La moustiquaire imprégnée serait doublement efficace puisqu’en plus de jouer le rôle de barrière, elle repousse aussi les moustiques avec l’insecticide. Mais attention, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la santé. Dormir entre quatre pans de substances chimiques, ce n’est pas ce qu’il y a de plus sain. Ils s’attaquent directement aux voies respiratoires.
L’épandage d’insecticides à effet rémanent
Cette méthode consiste à pulvériser un insecticide dans la maison une ou deux fois par an. C’est une solution collective qui offre une très bonne couverture. Mais si 5% de la population mondiale utilisaient cette technique en 2010, ils n’étaient plus que 2% en 2019. Ce recul s’explique par le remplacement des pyréthrinoïdes par des insecticides plus onéreux depuis que les moustiques ont développé une résistance aux pyréthrinoïdes.
Des moustiques qui s’adaptent de plus en plus à notre environnement
Depuis les années 2000, les nombreuses actions antivectorielles, notamment l’épandage d’insecticides, ont été un grand pas en avant dans la lutte contre la malaria. Mais cette petite avancée est sur le point de ne plus en être une. Un rapport sur la malaria dans le monde a démontré que dans 73 pays, les moustiques anopheles avaient développé une résistance à quatre catégories d’insecticides. Dans 28 pays, la résistance s’étend à toutes les classes d’insecticides existantes.
Mais il n’y a pas que les insecticides. La résistance aux antipaludiques est aussi un problème qui revient souvent sur le tapis. Ça touche principalement les parasites de l’espèce P.falciparum qui ne réagissent plus aux médicaments utilisés dans les traitements de la malaria comme la sulfadoxine-pyriméthamine et la chloroquine.
Le vaccin
Trouver un vaccin contre la malaria semblait être un rêve inatteignable. Plus de 100 vaccins se sont portés candidats pour venir à bout du Plasmodium falciparum, mais il faut croire qu’aucun n’a réussi à avoir des résultats probants jusqu’ici. Il s’agit de trouver une solution pour éliminer un parasite et non un virus, ce qui a rendu la tâche encore plus difficile.
Pour qu’un vaccin soit efficace, il faut trouver les bons gènes cibles. Pourtant, un parasite compte plus de 4000 gènes qui doivent être pris en compte dans l’élaboration du vaccin alors qu’un virus ne compte qu’une petite dizaine. Mais encore, il ne faut pas que ces gènes mutent pour que le vaccin reste efficace. Pourtant, les parasites ont un talent fou à se tortiller pour ne pas avoir à faire avec le système immunitaire.
C’est Mosquirix, connu aussi sous le nom de RTS,S semble être le seul à avoir relevé le défi haut la main. Mais cela ne s’est pas fait sans peine. L’équipe travaille dessus depuis plus de 30 ans, plus précisément en 1987. Rappelons que c’est le géant britannique GlaxoSmithKline qui en est à l’origine.
Une efficacité à 70%
L’essai clinique du vaccin RTS,S/AS01 s’est terminé sur une bonne note. Le combo vaccin et antipaludiques a permis de réduire les hospitalisations et les décès liés au paludisme. Les chiffres sont plutôt encourageants : une efficacité à 70% comparée aux traitements aux antipaludiques uniquement. Les cas de malaria ont diminué de 63%, les hospitalisations de 71% tandis que les morts liés à la maladie ont diminué de 73%. Rappelons qu’il a été testé juste avant la saison des pluies, donc avant la saison des moustiques.
Ce vaccin doit être administré en 4 doses réparties en 5 et 18 mois. Les trois premières sont faites à un mois d’intervalle à partir de cinq mois. La quatrième dose est faite entre le 15 et le 18ème mois.
Le paludisme en France
Si l’Afrique est la plus touchée par la malaria, la maladie existe bel et bien en France. En 2018, la métropole a enregistré 5280 cas importés de malaria. Même à des kilomètres de l’Afrique Subsaharienne, il est toujours judicieux de se protéger au mieux. Surtout qu’il existe aujourd’hui en France d’autres maladies tropicales qui sont véhiculées par le moustique telles que la dengue ou le zika.
Mais comment donc se protéger ?
Il existe différentes façons de se protéger contre les piqûres de moustiques.
Les gadgets anti-moustiques
Là, vous n’avez que l’embarras du choix. De nombreuses applications mobiles s’autoproclament aujourd’hui répulsifs anti-moustiques. Dans la catégorie des gadgets, vous avez aussi les lampes UV anti-moustiques qui attireraient les moustiques et les piègeraient. Pourtant, côté efficacité, ne vous attendez pas à grand-chose pour la simple raison que les moustiques ne sont pas attirés par la lumière. C’est tout le contraire comme vous pouvez le voir dans cet article.
Vous avez aussi les plantes naturelles, super pour éloigner les moustiques. Si vous ne savez pas laquelle choisir, on vous donne le choix ici. Cette solution a l’avantage d’être écolo et surtout, elle apporte un côté esthétique à votre extérieur.
La moustiquaire
Certes, on a parlé de moustiquaire imprégnée mais il faut dire que ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour la santé. Inhaler un insecticide toutes les nuits, ça peut vite irriter les voies respiratoires. Mais ce que nous vous proposons, ce sont des moustiquaires de grande qualité, sans produits chimiques à poser sur les ouvertures de la maison. L’avantage par rapport à la moustiquaire imprégnée, c’est qu’elle offre une protection collective, de jour comme de nuit. Vous pouvez donc garder vos baies vitrées, vos portes ou vos fenêtres ouvertes pour que l’air puisse circuler.
Avec ses moustiquaires, Tranquilisafe apporte des solutions à tous les problèmes qu’on rencontre avec une moustiquaire classique. Chiens, chats et moustiquaires, ce n’est pas toujours une grande histoire d’amour. Tranquilisafe a donc créé des moustiquaires avec ouverture et fermeture automatique grâce au système d’aimants. Si la porte est équipée d’une chatière, la moustiquaire peut faire barrage. Mais ce n’est pas le cas de la moustiquaire Tranquilisafe puisqu’on a pensé à tout. Relevez le bas et fixez avec le scratch, l’accès à la chatière sera libéré pour que votre animal puisse entrer et venir.
Mais saviez-vous que Tranquilisafe, c’est aussi une entreprise responsable ? Nous envoyons chaque année en Afrique des chutes de toiles et des accessoires qu’ils peuvent assembler pour en faire des moustiquaires à utiliser dans des centres de soins.
Bref, la malaria est une maladie qu’on est encore loin de laisser derrière nous. Ce vaccin conseillé par l’OMS peut-il être la solution salvatrice tant attendue ? A voir. En attendant, les moustiquaires Tranquilisafe sont une alternative saine et efficace aux méthodes anti-vectorielles aujourd’hui en place.