Châteauroux: le moustique tigre arrive pour les vacances!
Rhaaaaaaa ! Mauvaise nouvelle à Châteauroux : le moustique tigre est de retour ! Une situation dont les habitants à laquelle les habitants n’arrivent toujours pas à s’habituer. Les mesures prises, la préparation à ce retour, zoom sur cette histoire du moustique tigre au pays des castelroussins.
Les autorités déjà sur le qui-vive depuis le début de l’année
La question du moustique tigre a déjà été débattue par les élus castelroussins le 2 mars dernier. En effet, cet ennemi universel a besoin d’être combattu au plus vite. Rappelons qu’il est à l’origine de la transmission de certaines maladies telles que la dengue ou le chikungunya. C’est vrai, il ne peut transmettre la maladie que s’il a piqué une personne infectée avant de transmettre la maladie en piquant une autre personne saine. Mais rappelons qu’on a recensé 91 cas de dengue entre le 1er mai et le 16 juillet, d’après les chiffres de Santé Publique France. Et plus inquiétant encore, 81 d’entre eux ont été déclarés dans des zones avec implantation documentée du moustique tigre.
Donc, le contrat local de santé de Châteauroux inclut désormais un volet santé environnementale. Rappelons que ce contrat sera effectif pour les cinq prochaines années. Autant dire que c’est une grande nouveauté. Dans les termes de ce contrat : un plan d’action contre le développement du moustique tigre.
Ce contrat parlait de la mise en place de nichoirs à chauves-souris, anti-moustiques écolo par excellence. Rappelons que nos amies nocturnes sont particulièrement friandes de moustiques. On en parle dans cet article. L’installation de bornes et de pièges pondoirs a également été soulevée. A titre d’informations, ce contrat parlait également de santé environnementale et de santé mentale.
Les premières pontes en fin juin
L’ARS avait déjà mis en garde les habitants fin juin: le moustique était sur le point de resurgir de l’ombre. Et c’est aujourd’hui le cas. Revenons un peu à ce communiqué de presse publié par l’Agence régionale de santé le 22 juin. Il confirmait l’apparition des premiers gîtes larvaires de moustiques tigres à Châteauroux. A l’ARS également d’ajouter qu’il était revenu pour rester, du moins jusqu’au mois de novembre. Une fois que les températures auront chuté en hiver, les œufs, eux, entreront en diapause (en hibernation). Pour rappel, le moustique tigre est apparu dans l’Indre en 2017. Il s’étend vers d’autres départements tels que l’Indre-et-Loire, Cher et même le Loiret.
L’ARS Centre-Val de Loire a appelé les habitants à prendre part à la lutte contre le moustique tigre en adoptant les bons gestes comme éliminer tous les points d’eau dans leurs jardins et les environs et signaler sa présence au cas où. Ce petit malin n’a besoin que de l’équivalent d’un bouchon de bouteille pour se reproduire. Certes, ces mesures ne vont pas empêcher le moustique tigre de conquérir tout le territoire, mais au moins ça va ralentir son avancée. Outre cela, l’ARS assure la surveillance du moustique tigre, et ce, depuis 2020. C’est le laboratoire Inovalys à Tours qui gère la surveillance des 250 pièges à moustiques installés dans les principales villes du département.
Des moustiques même jusque dans les cimetières
La situation est urgente dans l’agglomération castelroussine. Les moustiques, non seulement embêtent les vivants, mais empêchent également les morts de se reposer. Eh oui, ces sans-gênes s’invitent même jusque dans les cimetières. Mais d’un autre côté, il n’y a pas de quoi s’en étonner. Le cimetière de Saint-Denis est un des hauts-lieux de Châteauroux, l’endroit à visiter pendant son séjour dans la ville. Et tout le monde veut prendre soin de la tombe de leurs bien-aimés mais les seaux d’eau, les pots cassés et les soucoupes restent éparpillés un peu partout, attirant ainsi les moustiques tigres. C’était d’ailleurs le premier endroit de la ville à être envahi par les moustiques tigres, avant qu’ils ne se répandent à travers toute la ville.
Mais avec le confinement, le cimetière a été fermé aux visiteurs. Une habitante du quartier de Strasbourg, habituée aux moustiques tigres qui l’empêchent de profiter pleinement de son jardin depuis deux ans, a été agréablement surprise cette année. Certes, il y avait déjà quelques individus précurseurs au mois de juin mais il y en a beaucoup moins que chaque année cet été. Tout pour faire le bonheur de cette habitante qui peut désormais profiter pleinement de son jardin.
Des bornes anti-moustiques installées
Comme le cimetière de Saint-Denis est le lieu privilégié du moustique tigre à Châteauroux, il était donc naturel qu’on l’ait choisi pour installer les premières bornes anti-moustiques le 13 juillet dernier. Pourquoi un tel choix ? Parce qu’en 2020, les autorités ont reçu une quinzaine de lettres d’habitants se plaignant du moustique tigre dans les alentours de Saint-Denis. Mais aussi parce que le moustique tigre est un petit fainéant pas très fan de voyage. Il ne se promène que dans un rayon de 150m autour du lieu de ponte. Donc quatre bornes ont été parsemées aux quatre coins du cimetière.
Les leurres de ses bornes imitent la respiration humaine en dégageant un peu de dioxyde de carbone. On y ajoute des phéromones qui vont attirer les femelles. L’objectif : empêcher les moustiques de se reproduire. Les moustiques peuvent les sentir dans un rayon de 50m.
Rappelons que ceci n’est pas la première action menée dans le cimetière pour limiter la prolifération des moustiques tigres. On a, par exemple, mis à la disposition des visiteurs du sable pour les fleurs sur les tombes. En 2019, tout le système d’évacuation des eaux pluviales a été renouvelé.
Une solution qui marche ?
Les bornes n’ont pas mis longtemps pour faire leurs preuves. Depuis leur installation, elles capturent plus de quarante moustiques par jour. Des statistiques qui semblent encore loin de ce qui était attendu mais les autorités se veulent réalistes. L’objectif principal de l’installation de ces bornes est d’empêcher les moustiques de se reproduire. Mais cette année, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de bluffant, ce sera une sorte de beta test. C’est la génération suivante qui est la cible principale.
Comment ça va se passer donc ? Deux inspecteurs de salubrité viendront régulièrement pour voir comment agissent les bornes et jauger le taux d’efficacité. Les bornes transmettront ensuite les données recueillies à un logiciel sur le téléphone des inspecteurs. Et si l’efficacité est au rendez-vous, les autorités sanitaires déploieront ce dispositif dans d’autres endroits de la ville. Rappelons que ces bornes ont coûté plus de 18.000 euros à la ville.
Des mesures déjà prises du côté de l’Indre-et-Loire
En Indre-et-Loire, on n’a pas attendu longtemps pour prendre des mesures pour déloger le moustique tigre. Un laboratoire dans le domaine de la biologie vétérinaire a développé des pièges à moustiques qui ont été récemment déployés dans différentes communes. L’objectif : détecter la présence du moustique tigre et l’empêcher de se reproduire. En somme, ce sont quelque 38 pièges qui ont été installés dans 15 communes. Certaines zones touristiques ont également bénéficié de ces pièges pondoirs.
Ces pièges pondoirs vont attirer les moustiques en mal d’endroit pour se reproduire mais vont empêcher les larves de continuer leurs développements. Au premier abord, le système semble simple : un pot et une éponge. C’est un endroit frais, humide et bien à l’abri de la lumière du soleil, parfait pour la ponte, se disent les moustiques femelles. Pourtant, une bactérie attend les malheureux œufs dans le piège. C’est celle-ci qui va stopper le cycle de développement.
Grâce aux données recueillies, l’ARS pourra identifier la source en cas de signalement de moustique tigre et mieux agir en conséquence.
Des mesures insuffisantes à Châteauroux
Certes, ces pièges pondoirs peuvent être une solution pour se débarrasser du moustique tigre, ou du moins ralentir sa prolifération. En plus, d’autres mesures comme la sensibilisation des visiteurs du cimetière ont certes eu des résultats, mais il faut croire que le moustique tigre ne veut pas se laisser faire. Ce qu’il faut ce sont des mesures concrètes pour se protéger efficacement.
Si, par malheur, votre jardin est devenu la pouponnière des moustiques, ils n’iront pas loin pour trouver leur repas de sang : chez vous. La moustiquaire est la seule vraie solution qui peut faire barrière entre vous et les moustiques. En plus, c’est sans composant chimique, pour vous qui cherchez une solution écolo.
Conscient de ce problème de moustique tigre, Tranquilisafe vous propose des moustiquaires ajustables se déclinant en plusieurs dimensions. Finies les factures énergétiques qui plafonnent à cause de la clim parce que vous ne pouvez pas ouvrir les fenêtres. L’air peut désormais circuler rapidement grâce à la moustiquaire. En plus, la moustiquaire Tranquilisafe, ce n’est pas que pour les portes, fenêtres et les baies vitrées. Nous pouvons faire des moustiquaires sur-mesure pour vos vérandas, terrasses couvertes, et même pour vos vans.
Entrer et sortir de la maison, même avec une moustiquaire n’a jamais été aussi facile. Un simple passage et la moustiquaire s’ouvre sans que vous ayez à bouger le petit doigt. Et en plus, ça se referme hermétiquement tout de suite après votre passage pour ne laisser aucune chance aux moustiques de se faufiler.
Bref, Châteauroux a longtemps souffert de cette agressivité du moustique tigre. Les autorités locales ont tout mis en œuvre pour ne plus avoir à cohabiter avec ce dangereux insecte à chaque été. Les bornes anti-moustiques fraîchement installées seront-elles efficaces ? En attendant, protégez-vous en installant des moustiquaires chez vous.